Autant le dire tout de suite, avec mes 3 569 km j'ai presque l'air d'une amatrice. Werner Van Zuylen en a accompli 4500 en cheminant de Moscou à Santiago.

Je viens juste de le découvrir en faisant quelques recherches sur Ecosia.
Et oui, je ne vais plus que très exceptionnellement sur Google. Car si Ecosia dépense autant d'énergie que n'importe quel moteur de recherche, il a au moins la décence et la générosité de planter des arbres de par le monde.

Mais revenons à Werner Van Zuylen .

En 2013, à 52 ans il largue les amarres et entame un périple solitaire et à pied depuis la Place Rouge de Moscou jusqu'à Saint-Jacques de Compostelle.

Pendant cinq mois pour une parenthèse de vie, en totale abnégation, proche de la nature et de l'essentiel, un périple de 4.500 km, une épreuve physique et mentale émaillée de situations rocambolesques, réflexions et émotions, spiritualité.
Émerveillement et humour animeront son Chemin.

De la Russie et des Russes il dit ceci :

« Tous ces Russes croisés sur mon chemin m’auront à chaque fois décontenancé. Si le premier abord fut souvent froid, voire rigide, avec des commentaires tels que: « Tu es fou, c’est dangereux ce que tu fais, tu vas te perdre, on te voudra du mal, es-tu armé? « , in fine, je n’aurai rencontré que des sourires, des mains tendues et des portes ouvertes. C’est ce Chemin que j’aime, celui où l’empathie pour ma démarche met au grand jour la bonté des hommes. »

C'est un très bel article sur Radio Camino que j'ai trouvé en faisant une recherche sur le chemin de Saint Jacques en Russie qui m'a permis de le connaître.

Si vous voulez mieux vous rendre compte de ce que ce périple représente, je vous conseille d'aller jeter un petit coup d’œil sur toutes les cartes ainsi que les quelques photos concoctées sur le site de Xacobeo :

Un autre très bel article également ici :

Je vais d'ailleurs me commander ce livre de ce pas. Il sera également très bien dans ma valise en partance pour la Russie ainsi que je viens de vous en faire part dans l'article précédent, Mon âme transsibérienne.