Dimanche 8 juillet 2018

Réveillée à 6h15,avant la sonnerie  ou plutôt avant le vibreur, communauté oblige. J'ai sorti toutes mes affaires sans bruit dans le couloir avant de ranger mon sac afin d'éviter de faire trop de bruit dans le dortoir.

Petit déjeuner avec tout ce qu'il me reste dans mon sac. Demain je devrai faire quelques courses. 

Et c'est parti ! Et par quoi on commence ? Devinez un peu  des escaliers bien sûr. Ça me manquait.

Dernier adieu à San Sébastian avec au loin en haut de la butte, le sacré cœur de Jésus que je n'ai pas eu le courage d'aller voir de près 

Le chemin devient vraiment très agréable  un vrai bonheur, les ortentias sont souvent sauvages et partent à l'escalade des arbres et de la colline. 

Et au détour du chemin, que vous dire, la vue est chaque fois plus belle.

Enfin quelque chose qui me vraiment me sentir sur le chemin de Compostelle. Quelqu'un a installé de quoi se reposer, de l'eau pour se désaltérer et un tampon pour la credenciale. Il est même précisé de ne pas laisser d'argent. Qu'ils soient bénis eux et leurs familles.

Et puisque je vous parle du chemin, il faut bien que je vous montre une des bornes qui nous guide. 

Les maisons en bord de mer ont intérêt à être construites en pierres bien solides pour résister aux tempêtes. 

Pour le moment, il n'est pas encore 10h00 et il fait 30°. Je transpire de partout et je dois essorer ma petite queue de cheval tous les quarts d'heure sinon j'ai un goutte à goutte dans le dos qui me chatouille peu agréablement.

En revanche, vive mes chaussures. Que Mountera me pardonne, je lui ai fait des infidélités. Ce sont des Aigles, elles sont légères, elles me tiennent bien la cheville, et comme j'ai pu le constater après l'orage 'il y a quelques jours, elles sèchent vite. Rien à voir avec mes godillots demi montagne.

Le chemin est verdoyant et ses ornières profondes. 

On continue, aller, on continue