Maison basque. 

La croix blanche du chemin. 

Tunnel de lumière sous les noisetiers. 

Ostabat, mon étape. 

La Vierge de la place. 

Le gîte où je pensais dormir est plein, voilà pourquoi le monsieur ne m'a pas rappelée. Tous les gîtes du village sont pleins également et je suis fatiguée. Je vais boire un schweppes au café du coin assez déprimée car le seul lit de reste est dans la grande ferme rouge, ce qui me ferait reculer de 2km avec une super montée, quand l’hôtelière me dit que ce sera 45 € pour un lit en dortoir sous prétexte que c'est le dernier, j'ai raccroché.

La patronne du café, devant ma détresse, très gentiment me cherche le téléphone d'un accueil à la ferme. Il y a de la place, je suis sauvée, la dame vient me chercher devant l'église. 

J'avoue avoir eu quelques minutes un grand moment de désarroi. Mais la fermière qui arrive a un sourire plein de sincérité.

La ferme de Arlania et la vue sur le paysage.

On me propose de laver mon linge, et je peux même laver à fond ma poche à eau au goupillon et à la javel, il était temps, elle commençait à s'encrasser sérieusement. Là au moins je n'ai pas l'impression de me faire arnaquer et je ne regrette pas mes 45 €.

Dîner somptueux avec les produits de la ferme, une merveille de simplicité et de "goûtu". Une vraie générosité de cœur. Un repas joyeux avec les propriétaires, leur petite fille et un couple d'espagnol.  Pour parachever le tout, une magnifique salle de bain et un grand lit pour moi toute seule et de vrais draps de lin.

Je vous abandonne pour en profiter.