Samedi 19 septembre 2015

Après les courses à Garlin, petit tour à Geaune pour le vin.

Geaune est une vraie bastide typique de la région.

Et bien entendu, retour au gîte. Comme presque chaque jour, certains pèlerins arrivent très tôt, l'étape du jour est courte, pas plus de  16 km. Nous devons donc interrompre notre déjeuner pour les accueillir et les inscrire. Bon, d'accord, nous pourrions nous enfermer et n'ouvrir qu'à 14h, mais nous trouvons que ça ne serait pas très gentil, alors tant pis, pas grave, nous prenons notre repas en pointillé. 

Ensuite, il est temps pour moi de me mettre à la cuisine, Jean-Luc, qui d'ordinaire vient m'aider à la corvée des pluches entre 2 arrivants, est ravi, deux pèlerines sont venues se proposer pour m'aider et l'énorme quantité de légumes à éplucher est vite passée à la casserole, ou plutôt, à la marmite. Ce soir, il y aura au dîner, Soupe aux poireaux pommes de terre, Saucisses de Toulouse en potée, Riz au lait pour faire plaisir à Jean-Luc et lui rappeler sa grand-mère (même si je suis certaine que mon riz au lait ne sera jamais aussi bon que le sien, c'est normal !)

Comme tout est prêt et que la potée peut cuire doucement toute seule, je décide d'aller jusqu'à Lauret photographier l'église.

Hélas, je trouve porte close, moi qui voulait vous montrer le tableau Saint Jean Baptiste nouvellement restauré, c'est raté. Ce sera pour l'année prochaine, car c'est décidé, je reviendrai à Miramont faire l’hôtelière une ou deux semaine.

Sur la route, une belle vieille ferme.

20 Pèlerins plus un jeune fauché et nous deux, ça fait 23 personnes à table.

A l'apéritif, comme presque chaque soir Jean-Luc sort sa flute et son tambour à corde, nos convives adorent cette petite touche régionale et festive.

Et voici le lendemain matin El Testu grimpé sans vergogne sur le dos d'un pèlerin en train de lacer ses chaussures avant de partir.

Mais c'est que je ne vous ai pas encore parlé de mon Testu (On prononce Testou)

Lorsque je suis arrivée à Miramont, depuis 2 ou 3 jours, les hôteliers précédents nourrissaient un jeune chat abandonné. Il était maigre et efflanqué comme je n'avais encore jamais vu. Je le nourris encore quelques jours, mais la mairie trouve que ce n'est pas très raisonnable, en effet, que deviendra-t-il dans un mois quand le gîte fermera ? Donc on l'emmène pour le confier à la SPA, cela me fait un peu mal au cœur, mais pour ma part, j'avais décidé de ne plus adopter de chat, j'en avait perdu 3 en 4 ans et cela me faisait trop de peine.

Mais ne voilà t-il pas que ce garnement de petit chat réussit à s'échapper, et 2 jours après je le retrouve à la porte les yeux verts plein de tendresse. Que faire ? Je me suis laissée séduire comme vous devez vous en douter. Instinctivement, je l'ai appelé El Testu, le têtu, une fois baptisé, j'étais fichue. El Testu est donc définitivement adopté. Il rentrera avec moi lundi.