• Cette colline là, je la monte maintenant tranquillou sans m'essouffler, en admirant même au passage les genêts blancs.

     

    Tout est splendide, on se croirait presque au jardin d'Eden.

     

     

    Mais voici la croix de fer où chacun vient déposer le caillou, poids de ses péchés qu'il porte depuis le premier jour de son départ comme le veux la tradition.

     

     

    Le mien, je l'avais perdu aux environs de Poitiers, j'en avais donc ramassé un autre, plus gros d'ailleurs. Le voici.

     

     En le déposant, d'un coup je me suis mise à pleurer.

    Seigneur, délivre moi de tout mal, accorde moi ton pardon, aide moi à devenir meilleure. Accorde moi le bonheur et la joie pour les partager autour de moi.

    Il y là, au pied de cette croix, tant de petites pierres, des photos, des médailles, des chapelets, tout un tas de petits souvenir, je revois un porte cigarettes doré.

    Des petits objets porteurs de pardon, d'espoir, de prières, de remerciements , que sais je encore. Je ne vous les montrerai pas car il m'a semblé qu'il serait indécent de les photographier.

    Je me suis tournée vers la petite chapelle et j'ai repris mon chemin.

     

    Pas à pas, Avé après Avé, mon cœur et mes larmes se sont calmés, comme si le bleu du ciel pouvait me pénétrer.

     

     

    Je n'avais qu'à marcher, chanter et admirer la terre.

     

     

    A Manjarin il n'y a presque rien, mais on accueille le pèlerin sous l'égide de la Vierge du chemin.

     

     

    Une dernière petite montée.

     

     

    Pour découvrir que c'est tout là bas, là bas que je vais descendre.

     

     

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