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Par Annie du chemin le 8 Décembre 2022 à 18:23
Hier soir nous avons dîner tous ensemble. Un excellent repas échangé dans une diversité de langage. Espagnol anglais ukrainien allemand français italien tout se mélange et c'est bien.
Ce matin j'ai commencé à marcher une bonne heure sous la pluie avant que ça se calme.
Pour le paysage petit changement la nationale est à gauche et la campagne à droite. Mais pas de photo il pleut trop.
La pluie s'est calmée à Hospital de orbigo et les topieres y sont bien jolies.
La vieille église aussi.
Quant au pont, il est impressionnant.
Aller, on traverse ! Ce n'est pas tous les jours qu'on met ses pas sur de tels édifices moyenâgeux. Quoique ces temps ci...
De nouveau c'est la campagne et je slalome entre les flaques.
Pas après pas, je reviens à la question de Martina sur les différences de ce chemin d'hiver.
Bien sûr la température, c'est évident. Mais aussi les horaires. En été on part souvent vers 5h30 6h au lever du soleil pour éviter les grandes chaleurs. Là le jour ne se lève qu'un peu avant 8h et à 17h30 il fait déjà presque nuit.
Alors qu'en été il y a foule, en ce moment nous sommes seulement une douzaine chaque jour sur le chemin, au pire une vingtaine dans les grandes villes. Ceci permet peut-être des groupes plus soudés
Pour la pluie, été comme hiver, on y a toujours plus ou moins droit.
Du coup ça me fait penser à mes propres chemins.
Le premier mon aller retour je l'avais entrepris pour répondre à un vœux ancien. Il a été un vrai bonheur et s'il m'a permis d'éclaircir des choses en moi, je suis rester légère et très heureuse pendant ce temps.
Le 2ème, le Norte à été une épreuve physique tout en étant joyeuse, il est si beau.
Ce chemin-ci aujourd'hui, qui sera certainement mon dernier l'âge venant, il vient me fouiller jusqu'au fond de l'âme et du cœur. Ce qui ne m'empêche pas non plus d'en profiter pleinement. C'est un mélange étrange d'émotions diverses. De joie, de rire, de larmes, de bouleversements, d'émotions fortes, d'exaltation...
Le paysage lui aussi est changeant. Les collines s'accentuent et les petites grimpettes arrivent. Pas moyen d'y échapper.
Ce sont des nids d'oiseaux mais l'hôtel est fermé pour la saison, revenir au printemps prochain.
Pour le moment c'est plutôt la brume qui envahit l'espace.
Qu'importe, voici Astorga.
Et non ! J'ai pris mes désirs pour des réalités. Encore 4km avant d'arriver. Je ne suis qu'à San Justo de la Vega et il y fait soif.
Courage, cette fois-ci c'est vraiment Astorga.
Suite dans le prochain article.
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