François a compris que si il y a dix ans nous volions sur le chemin, ce n'est plus tout à fait le cas aujourd’hui, il nous dépose gentiment en voiture en nous évitant de refaire les trois ou quatre kilomètres de trop. Nous apprécions vraiment.

Que les arbres sont beaux sur notre chemin !

 Qu'est-ce à dire ? Une vache en plastique ?

Elle nous annonce une immense exploitation, ça c'est sûr elle est propre comme un sou neuf.

  Les vraies vaches vivantes ne risquent pas de salir avec leurs sabots pleins de boue et de bouse, elles sont là bas enfermées dans une grange XXL sans jamais sortir. Je n'ai même pas eu le courage de les photographier.

Je préfère admirer cette superbe écorce, nous apprendrons bientôt qu'elle appartient à une race de merisier.

C'est l'heure de déjeuner, un salon confortable s'offre à nous, profitons-en. Martine peut reposer son genou.

Notre sandwich jambon beurre est bienvenu et notre kouign amann tient sa promesse, il mérite son 1er prix, un vrai régal.

Reprenons notre marche à l'ombre d'arbres magnifiques. Je ne me lasse pas de les admirer.

Un dragon dans les arbres !

 Le temps se maintient au beau, un vrai bonheur.

Merci Monsieur le Dryade génie de l'arbre de nous saluer au passage.

Nous arrivons à Saint Onen avec son église.

Un peu de syncrétisme dans cette église me ravit.

En effet, hier soir lorsque j'ai tenté de dire à François qu'il me semblait peu voir de lieux druidiques ou évoquant la légende arthurienne, il m'a regardée comme si je tombais des nues. peut-être m'a-t-il prise pour une vile païenne.

Ce soir, c'est Marie Françoise qui nous reçoit, et j'en suis ravie, avec un cidre magique accompagné de petits gâteaux bretons.

Sa moussaka au diner est tout aussi magique, notre soirée fut remplie d'échanges sensibles, culturels et aussi chargés d'émotion. Un très joli moment.