Après une bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner copieux, Jean Paul nous accompagne jusqu'à l'église de Monfort, départ de notre petit pèlerinage. Nous allons faire un petit bout de chemin ensemble.

Nous traversons la Meu avec son lavoir au loin.

Enfin nous quittons la ville pour un joli sentier de forêt, ça y est, nous nous sentons vraiment sur le chemin.

La belle vache ! Oups, pardon Monsieur le taureau, loin de moi l'idée de vous offenser.

En arrivant sur Iffendic, les balises ne sont pas évidentes, pas facile de savoir par où passer. Heureusement, Martine est une pro du balisage et de la lecture des cartes, elle trouve toujours à nous remettre sur le bon chemin.

Pour ma part, entre mon nez en l'air et la cataracte, je nous aurais perdues cent fois.

Cette recherche de balise a l'avantage de nous faire passer devant l'ancien petit aéroport devenu artistiquement déjanté, j'adore !

Après un arrêt casse-croute de midi, nous retrouvons enfin les balises et nous pouvons admirer le magnifique et grand lavoir avec ses fleurs à l'entrée.

 En sortant du lavoir nous nous dirigeons vers le centre d'Iffendic avec son église.

Juste en face de l'église, une boulangerie crie haut et fort qu'elle a obtenue le prix du meilleur Kouign Amann. Pas question de rater une occasion pareille, surtout que comble de chance, il y en a deux qui n'attendent que nous. Ils seront bienvenus pour le dessert de notre pause déjeuner de demain.

Sous son abri, Oscar le mannequin nous indique la direction du sentier féérique.

Et voici Saint Maugan, notre étape du jour, avec sa petite chapelle Saint Antoine qui faisait partie d'un pensionnat de jeunes filles.

Jolie surprise, notre Saint jacques est là pour nous accueillir, heureux présage.

  C'est obligatoire, nous méritons bien la petite bière de fin d'étape au café du village où nous espérons apprendre où trouver notre hôte du jour.

Là, nous apprenons qu'il va nous falloir rajouter 3 km aux 16 prévus. Dur dur pour le genou de Martine qui n'en demandait pas tant, et moi qui commence à fatiguer.

Zut, pas d'épicerie pour notre casse croute de demain. Par bonheur, la patronne du café qui fait également dépôt de pain, accepte de nous vendre quelques tranches de jambon avec sa dernière baguette. Bénie soit-elle !

Nos trois derniers kilomètres nous sembles longs. A l'arrivée, François président de l'association du Sentier des 3 abbayes et son épouse la charmante et méritante Françoise nous accueillent dans leur belle grande maison bourgeoise de famille que tout le monde ici appelle le château.

Après une bonne douche et un bon diner, nous pouvons reposer nos jambes fatiguées.  Merci !