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J'arrive, j'arrive.
Un petit regard en arrière, et oui j'ai parcouru et monter tout ça.
Les rues de Granon.
Sa coquille.
Et mon albergue qui a des airs soixantehuitards dedans comme dehors.
Une visite de l'église.
La fontaine de la place.
Messe à 19h. Le prêtre fait son omelie avec force gestes et en articulant fortement les syllabes, ainsi j'ai pu comprendre l'essentiel de cette messe de la transfiguration. Nous étions presque une trentaine de pèlerins à la bénédiction, hormis à Carrion de los Condes, il y a longtemps que je n'en avais pas vu autant, surtout dans une toute petite ville.
A l'albergue tout le monde est sorti dans la rue chanter, une vraie fête. Ensuite le dîner (donativo), le dîner le plus joyeux que j'ai vécu sur le chemin, et pourtant végétarien et à l'eau.
J'étais assise entre un italien et un polonais. La recette : vous prenez un peu d'anglais, un peu d'espagnol, un peu d'italien, un peu de français, vous mélangez tout ça, vous brassez bien et vous obtenez une conversation riche d'échanges, de rires et de fraternité.
Avec tout ça, il se fait tard, il est temps d'aller dormir.
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