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Retour Cléry - St pryvé 2ème partie
J'y suis monté à la butte des élus, il va falloir redescendre.
12 mètres à pic, la descente est plus périlleuse que la montée, merci mes bâtons qui m'aident à m’arrimer à la terre. Doucement, doucement, je suis arrivée en bas indemne sans glisser sur les fesses. 72 ans, on n'a plus 20 ans ma bonne dame, surtout que depuis que je me suis cassée la cheville un jour de gel, je suis beaucoup moins casse-cou qu'avant.
Poursuivons notre chemin, pas question de traînasser sans arrêt. En voilà une expression, traînasser sans arrêt, quand on traînasse, ce serait plutôt avec plein d'arrêts.
Mais là, que vois-je ? Je serais sur la route D'Artagnan !
Les cavaliers, ne voulant pas être en reste par rapport à la Loire en vélo et le chemin de Compostelle, ils ont balisé une route sur les traces de notre célèbre mousquetaire qui a chevauché à travers une partie l'Europe sous le règne des rois Louis XIII et IV. D'ailleurs quelques souvenirs littéraires nous rappellent qu'Alexandre Dumas a cité Meung sur Loire tout au début de son roman "les trois mousquetaires".
Cette route va de La petite Mérie à Saint Cyr en val, jusqu'à Beangency en passant par Mézières, Cléry et Meung. Elle se poursuivrait même jusqu'à Tours. Et qu'on se rassure, elle n'est pas réservée aux seuls cavaliers, les privilèges sont abolis depuis bien longtemps, enfin, à ce qu'il parait.
J'approche maintenant de Mézières lez Cléry et j'aperçois déjà son église.
Le vieux pressoir nous rappelle que nous étions dans un pays de vignoble, le Gris Meunier, ce petit vin de terroir au petit goût de gris.
L'église de Mézières date de 1891, elle dédié à Saint Avit (450 - 520 environs) Célèbre évêque de Gaulle.
Ainsi que le sens interdit nous l'indique, elle est fermée à clé, impossible de la visiter, nous n'en verrons que la porte de côté protégée par son saint.
En sortant de Mézières, j'ai cherché vainement le vieux chêne de Louis XI, il avait plus de 600 ans.
Ce vieux chêne n'ayant pas survécu à toutes les dernières sècheresse, il a été abattu et on en a replanté un nouveau tout jeunot, mais aucune indication pour le retrouver, quel dommage.
Je ne peux admirer que le charmant tapis de renoncules sauvages qui émaille de jaune d'or le talus.
Un peu déçue tout de même, je m'arrête dans un petit bois pour déguster le merveilleux sandwich préparé par Caroline.
Un moment d'autant plus agréable que ce petit sous bois est jonché d'herbes de Saint Christophe en fleurs.
La pause est bienvenue, reposons-nous un instant.
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Commentaires
Tu marches sur les traces de l'Histoire. Quelle jolie région. A te lire, je m'imagine dans un roman de cape et d'épée. Et on ressent l'amour que tu as pour ton pays.
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Mercredi 7 Avril 2021 à 09:17
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Bonjour Annie
Merci de la jolie balade, bien fleurie,
Vas y piano, tu arriveras à ton but.
Bon jeudi, ensoleillée chez nous
Bonne journée Amicalement Bérénice
C'est un des grands principes que m'a appris mon père, marcher à son propre rythme évite de se fatiguer trop vite.
Merci de ta visite Bérénice