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Au petit déjeuner en vérifiant nos comptes pas nous nous apercevons que nous avons en fait marché 31km hier. Je comprends pourquoi j'ai eu du mal à me réveiller.
C'est aussi ce qui vous explique le +2 dans le titre.
Aller, c'est l'avant dernier jour, il faut partir.
Si hier j'ai marché comme une fleur, aujourd'hui mes jambes s'en souviennent et je trouve mon sac bien lourd. Mais il fait bon et la campagne est belle.
Bonjour génie de l'arbre, ne me fait pas la grimace.
C'est un beau chemin mais j'ai quand même un peu de mal à avancer.
Ma fleur du jour sera pour tous ceux qui peinent de par le monde, parce que moi à côté, c'est quand même de la gnognotte.
Il y en a qui s'amuse à faire le pont et l'enseigne.
C'est la star du village.
On y a servi muchas servezas, énormément de bières. Chaque bouteille porte le nom de celui qui l'a bue.
Et encore, vous n'en voyez qu'un tiers.
Les eucalyptus sont d'incorigibles exibitionistes, ils se déshabillent devant tout le monde.
Le chemin est magnifique mais je ressens vraiment la journée d'hier et je fatigue.
Quand Juan apparaît, il est venu pour me porter mon sac pour les 2 derniers kilomètres. Si ça ce n'est pas de la solidarité ! Déjà hier, il y avait 3km entre l'endroit où récupérer nos sacs et l'albergue. Il avait porté son sac et le mien. Quand je vous dis qu'ils prennent tous soin de moi pour que nous arrivions ensemble à Santiago demain, ce n'est pas un vain mot.
La solidarité du chemin existe vraiment et vous console de toutes les mochetées du monde, et je suis polie.
Après la douche une sieste d'une heure s'impose pour récupérer. Puis une bonne bière qui m'a octroyé un magnifique tampon sur ma crédenciale.
Maintenant , dîner et repos.
À demain.
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