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Lorsque nous avons validé notre Compostella, comme nous étions dans les dix premières arrivées nous avons eu droit au repas gratuit offert chaque jour par le grand hôtel Parador.
Plus précisément nous étions les deux premières mais il fallait remplir tout un questionnaire et je n'ai pas réussi à le faire sur mon téléphone. Au moment de l'effectuer sur l'ordinateur un pèlerin inconnu me dit qu'il était là avant moi. J'éclate de rire et lui dit que j'étais la première arrivée mais que je ne suis pas pressée, qu'il y aille, tout en étant un peu étonnée de son insistance.
Ma Compostella en poche je retrouve Nora qui m'attend et me montre qu'elle a un ticket pour le repas gratuit que le grand hôtel Parador offre depuis toujours aux 10 premiers pèlerins du jour.
Maintenant je comprends l'attitude du coquin de pèlerin.
Quand Nora me montre un deuxième ticket. Elle avait expliqué mes déboires à la personne responsable. Adorable Nora.
Et nous voici devant le fameux Parador.
Nous ne passerons pas par la grande porte, mais qu'importe ! Nous sommes reçues fort agréablement.
Petites empanadas en amuse bouche, puis un délicieux velouté de légumes.
Le cocido régional de rigueur.
Enfin la spécialité de la ville, la tarte de Santiago
Désolée, j'ai déjà commencé à la goûter.
Le tout avec vin blanc et vin rouge.
Nous méritons bien de rentrer nous reposer.
Face à notre albergue le centre d'apprentissage.
Toujours pas de pluie de la journée, allons goûter d'un chocolat avec des churos.
Va peut-être pas falloir abuser de ce genre de régime, car plus question de marcher 25 km par jour pour éliminer.
Ça y est rentrons vite la pluie tombe.
Demain matin je prends le bus pour Paris et passer Noël en famille.
Mais avant de vous quitter je vous montre mes Compostella.
Comme tous mes amis j'en suis plutôt fière, même si nous tenons beaucoup à notre crédenciale.
Promis, je vous la montre dans quelques jours, certainement après Noël.
Au par avant je ferai les comptes de tous mes kilomètres.
Bonne soirée !
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