Et son musée. De lui vous ne verrez rien hélas, photos interdites à l'intérieur. Vous aurez juste droit au cloître de la première terrasse. 

Et à la vue sur la grande place où arrivent les pèlerins. 

Les toits de Santiago. 

Je suis bien entendu retournée à la cathédrale m'agenouiller devant les reliques de Saint Jacques avec autant d'émotions que la dernière fois, surtout que j'ai pu par chance y être seule un moment. 

 Je vous présente le grand encensoir, le Butafumero. 

Je voulais aller dîner au Palacio dos Reyes (3 étoiles quand même), mais ils ne prennent que les 10 premiers et je suis arrivée la 11 ème. Pas de bol ! Le maître d'hôtel me propose de revenir demain à 9h pour le petit déjeuner, non merci, je ne referai pas 1/2 h d'attente.  J'ai marché un moment dans la ville, mais en fait Santiago est triste lorsque l'on n'y connaît plus personne. Cette ville est faite pour se réjouir de son arrivée avec tous les compagnons de route que l'on a croisés de près ou de loin et pour ma part, ils ont tous rejoint leur maison et leurs proches.

 J'ai donc acheté de quoi dîner et je suis rentrée à la pension un brin de mélancolie à l'âme en me remémorant tous mes compagnons de chemin. Christian, Bertrand, Tomo, Monique, Yolande, Ema,  Valérie, Jean Pierre, Jean Michel, Martine, Marie Thérèse, Philippe, Irina, Sandra, Cristopher, Annie, Roland, Barbara, Rémi, Cristelle, Serge,  Didier et tous les autres. Demain, je partirai après la messe des pèlerins, j'irai jusqu'à Monte do Gozo, je serai ainsi vraiment sur le chemin qui mène à ma maison et comme toujours, marcher me fera du bien, même si ce n'est que pour 5 km.