A part ce joli jardin, Villadangos del Paramo ne me dit rien. Je ne suis pas fatiguée malgré le soleil qui commence à chauffer sérieux. 

Pour les 4 derniers km j'ai droit à ces gros cailloux que mes plantes de pieds détestent, particulièrement en fin de parcours. 

C'est très étrange, le ciel est d'un bleu immuable, excepté au loin un demi cercle qui suit la ligne de montagne sur ma droite. Le mont le plus haut est enneigé, je me demande si c'est l'O Cebreiro que je dois bientôt grimper. 

 

A chaque jour suffit sa peine, pour l'instant l'albergue est là. Exceptionnellement je ne vais pas à la communale, mais Santa Ana, c'est ma patronne, donc c'est pour moi. Et puis, 6 € au lieu de 5 € pour le lit, je ne vais pas chipoter. 

 

Vite, la douche et un peu de repos. 

 

Ensuite, un petit tour dans le village comme il se doit. 

Une magnifique clématite. 

 

Et l'église. 

 

Elle est fermée, je reviendrai à 20h30 pour la messe. 

Une autre porte fermée, mais quelle porte !

 

Christian et Bertrand se sont arrêtés avant comme je le supposais. Christian va mieux, c'est l'essentiel. 

Reçu également des nouvelles de Monique sur le Norte, à un jour prêt nous devrions nous voir. Génial !

Retour à l'église. 

 

Nous n'étions que 2 pèlerins. La messe a été enlevée vite fait, bien fait. A la fin, le prêtre a commencé à partir. L'autre pèlerin s'est avancé à genoux devant l'autel. D'un regard le prêtre a bien fait comprendre qu'il n'était pas question de bénédiction et a disparu. 

Alors le pèlerin a chanté d'une voix sublime un cantique en espagnol. Tout le monde est resté scotché. 

A la sortie, une petite dame toute joyeuse nous a souhaité un "Buen Camino" qui valait toutes les bénédictions.