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J6 /1. San Martin. Zumaia. 17 km. 105 km en tout
Lundi 9 juillet 2018
Réveillée à 6h15 toute seule comme une grande. J'ai doucement préparé mon sac dehors, sans me presser, le petit déjeuner n'étant qu'à 7h30.Petit déjeuner copieux, du même style que celui de Socorro à Bayonne.
La montagne quant à elle, se cache dans la brume.
Avant qu'elle parte, nous prenons une photo avec Eun Tyeong, ma petite coréenne.
Lorsque j'ai demandé où se trouvait le centre médical, on m'a dit tout de suite que Rosa (prononcer Rossa) la responsable de l'albergue m'y emmènerait. C'est sa fille je crois qui m'avait soignée hier. Effectivement, elle m'a déposée en voiture, puis accompagnée à l'accueil pour tout expliquer, enfin elle m'a embrassée chaleureusement avant de m'abandonner à mon propre sort.
Après avoir attendu un moment, l'infirmier a fait la grimace et a appelé la docteur qui a vérifié que même si je n'avais pas mal ni de fièvre, je gardais la sensibilité et je pouvais bouger toutes mes phalanges.
Puis elle a commencé à me faire peur. Pas toujours facile de se faire comprendre. J'ai cru tout d'abord qu'elle voulait couper tout mon ongle tout de suite. Mais non, j'ai fini par comprendre qu'il tomberait tout seul certainement, et qu'elle ne savait pas s'il repousserait. Ouf !
Je devrai tout de même aller au centre de Zumaia demain matin pour vérifier tout ça et refaire mon pansement.
Avec tout ça je ne suis partie qu'à 9h30 passé, je vais devoir marcher pendant le gros de la chaleur. C'est la vie, c'est le camino. Mais avant, j'ai tenu à faire tamponner ma crédenciale.
Et comme il se doit, je commence par des escaliers.
Je traverse le pont du bras de mer.
Bras de mer que je vais longer un moment.
Je grimpe au milieu des vignes et il fait sacrément chaud.
Voilà ce qu'il me faut, un café con leche pour me requinquer avec une banane. Mon amie coréenne m'a offert des fruits hier tellement elle était désolée de mon petit accident.
Décidément j'ai besoin de me faire des frayeurs, au moment de partir je ne retrouve plus mon porte monnaie. Je cherche partout même dans les toilettes. Panique à bord, pour finir par m'apercevoir que je l'avais mis dans une autre poche que d'habitude. Cette fichue étourderie me jouera toujours des tours.
Zarautz est à mes pieds avec d'un côté la mer,
De l'autre la montagne
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