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J40 /4. Lourenza. Abadin
Cette fois ci ça y est, j'y suis ! Hourra !
Derrière moi je découvre la montagne immense.
Je tiens à immortaliser ce moment. Faut ce qu'il faut, même si la photo n'est pas géniale. J'ai l'air très sérieuse car je cherche à ce qu'on puisse voir la montagne derrière, mais en réalité je suis super contente.
La connexion patine pour charger les photos, il va falloir attendre un peu pour la suite.
Je reprends en espérant que ça fonctionnera mieux qu'hier.
Et voici la vue devant moi sur le plateau.
En fait cette Ascension a été beaucoup plus facile que je le craignais. Il faut quand même dire que le temps y a participé avec toute sa Clémence. Le ciel couvert à permis qu'il ne fasse pas trop chaud.
Le vent souffle fort sur le plateau. J'enfile ma polaire.
Qui dit vent, dit éoliennes.
Elles donnent envie de s'envoler. Et d'ailleurs je vole.
Il reste encore quelques grimpettes, mais ce n'est plus rien à côté de tout à l'heure. Je m'en moque, je vole.
Je suis ivre, complètement ivre, ivre de joie et de grand air, ivre d'espace et de liberté
Encore ! Aucune importance. Je suis dans l'allégresse et je chante à tue tête.
Elle descend de la montagne à cheval, youpiyaya, youpi youpi ya...
Je suis à l'albergue bien avant notre viking qui arrive par la route épuisé.
Valentina et Séverine nous ont réservé une chambre à quatre lits, deux fois deux superposés. Le grand luxe, avec de vrais draps une couette une serviette de bain, le tout pour 15 euros petit déjeuner compris. Qui dit mieux ?
Bon, il faut que je rétablisse certaines choses car je m'étais un peu mélangé les pédales.
Il y a Séverine qui en fait est néerlandaise, Valentina l'italienne, le viking islandais londonien et moi la française. C'est un bout du monde à nous quatre et ça me plaît bien.
N'ayant pas grand chose à voir à Abadin nous sommes tous restés à l'albergue à nous reposer tranquillement.
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