Arrivée devant la Cathédrale, elle est fermée apparemment le dimanche à cause des offices.

J'en fais donc le tour tranquillement quoique un peu déçue de ne pouvoir voir El Senor. 

Bien m'en a pris, je trouve une porte de côté ouverte  la messe vient juste de commencer pour que je puisse y assister 

Et là  sans savoir pourquoi j'ai vécu une émotion très intense. 

La messe terminée j'ai pu visiter la cathédrale.

Et saluer El Senor. 

Marie sa mère. 

Et Marie Madeleine. 

J'ai pu aussi sortir par la grande porte qui maintenant est grande ouverte. 

Ensuite je suis allée visiter le musée des beaux-arts. J'y ai passé presque deux heures à admirer toutes ces œuvres exposées, toutes ces peintures  

Malheureusement je ne peux vous les faire admirer. Je peux juste vous dire que Braque m'a déçue. Que je me suis un peu réconciliée avec Picasso  J'ai trouvé adorable une petite fille et son chien de Pablo Pena Porrero, très douce une Vierge de Ramon Sola.

J'ai admiré un retable du Maestro de Cubells, dont on aurait dit que les personnages étaient mongols avec leurs yeux bridés.

J'aurais aimé voir autre chose de Goya que juste cet immense portrait en pied d'un caballero. 

J'ai adoré le Greco, Rubens, Dali et Villamil mais il est vrai que j'en suis une inconditionnelle. 

Après m'être empli les yeux de toutes ces merveilles, j'ai repris le chemin de la gare où on honore le chemin de fer.

Et où on promet la Compostelle en 5 étapes. Mais pourquoi on se fatigue à marcher ?