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J2 /1 Guetary Irun. 26 km. 47 km en tout
Jeudi 5 juillet 2018
Il a plu toute la nuit et au réveil il pleut encore à verse.
Je ne sais pas si c'est la pluie, mais je ne pars qu'à 7h45. Les filles dorment encore.
Il pleut un peu moins fort, ultreia on y va !
Moins fort, c'est façon de parler. Enfin arrivée à l'église, il y a une accalmie je peux sortir mon appareil photo.
À cette heure ci elle est encore fermée, pas de visite. J'en profite pour admirer l'arbre en face qui est magnifique.
21h30 je ne tiens plus, je dors. On verra la suite demain.
Je reprends, il faudra peut-être vous habituer à avoir accès à mes étapes avec un jour de retard. En tous les cas jusqu'à ce que je trouve mon rythme et que je sois un peu plus en jambe.
Donc je quitte l'église de Guetary, et là, la pluie reprend de plus belle. Comme aurait dit ma grand-mère Marthe du Loiret, il pleut comme vache qui pisse. Pardonnez l'expression mais c'est la plus imagée. Oh, et puis on ne va quand même pas jouer les chochotes, je suis une fille de la campagne moi, madame.
Il pleut donc si fort que nous sommes privées de photos.
Mais aucune importance je suis trop heureuse d'être sur le chemin et je chante, je chante "Ultreia" , je chante des cantiques de paix et d'autres encore à Marie Étonnement ma voix s'élève haute et claire comme rarement ce doit être le bonheur dirait Isabelle Marie.
Chaque fois que la pluie a l'air de se calmer ce n'est que pour repartir de plus belle. Cela n'empêche que le chemin est très beau, bucolique à souhait
Mais bon, il monte et descend sans cesse. C'est maintenant un chemin caillasseux gadouilleux, je dois passer des ornières et même de grandes mares. Cela m'est devenu totalement égal c'est un tel déluge qu'il y a longtemps que mes pieds font floc floc dans mes chaussures.
Enfin vers 10h30 en arrivant aux abords de Saint Jean de Luz, la pluie décide de s'arrêter. Et j'aperçois au loin, de l'autre côté de l'eau la montagne qui m'inquiète un peu.
C'est l'heure d'un petit café au premier bistrot pour me requinquer et retirer ma parka afin de profiter du tout petit rayon de soleil qui pointe.
Le bateau s'est décoré d'un aigle pêcheur à gauche,
Tandis que les villas s'enfleurissent à droite.
Saint Jean de Luz est là.
Les enseignes sont toujours là mais les artisans ont disparu.
Quelle belle maison basque avec ses balcons
La croix blanche de l'ancien hôpital Saint Jacques à Ciboure date de 1616.
Quittons la ville.
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