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J13 /1. Bilbao. Portugalete. 21 km. 230 km en tout
Lundi 16 juillet 2018
Pas très bien dormi, pas très à l'aise sur le lit du haut, il faudra pourtant bien que je m'y fasse. Hier soir, lorsque j'ai demandé à mon voisin du dessous qui n'était pas couché mais prêt à sortir, de me passer une pochette que j'avais oubliée en bas, il m'a fait la moue, et lorsque je lui ai expliqué que j'étais un peu trop âgée pour faire des aller retour, j'ai bien vu qu'il trouvait que j'exagèrais. Je lui ai donc dit mon âge, 69 ans, je crois qu'il a eu un peu honte car ensuite il s'est sauvé très vite.
A 7h30 j'étais sur le départ et j'ai de suite compris pourquoi hier soir l'hospitalier m'a envoyée dîner dans un bar à côté.
C'est une sacrée longue volée de marches, j'imagine, rien que de la voir j'y aurais renoncé dans l'instant Pensez donc, déjà les descendre avec 25 km dans les jambes, mais ensuite les remonter, au dessus de mes forces
Le pays basque me rappelle souvent l'Ecosse avec tous ces bow Windows et ses revendications autonomistes.
Après un bon petit déjeuner dans un bar, les croissants sont ici trois fois plus gros que les nôtres en France, je me dirige vers la cathédrale
Je me rends compte tout à coup qu'elle n'ouvrira qu'à 10h00 comme tout ici d'ailleurs à part quelques cafés. Il est à peine 8h00. Que vais-je faire d'ici là ?
Déjà que je ne suis pas forcément très à l'aise dans une grande ville que je ne connais pas... Il me prend tout à coup un énorme coup de blues. Je ne peux pas rester là, ce n'est pas possible, je ne me sens pas du tout l'âme d'une touriste aujourd'hui. J'étouffe. Il faut absolument que je parte, tant pis pour la cathédrale, tant pis pour Guggenheim, je reprends mes bâtons et en avant, ultreia
Bilbao est pourtant une belle ville avec ses rues étroites.
Ses grands magasins.
Je passe ce pont aux chiens, ou aux loups je ne sais, et adios Bilbao.
Adios, adios.... C'est vite dit.
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