12,5 km Total 275 km

Une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner et ça va tout de suite mieux. Mais je vais y aller doucement quand même. Hier m'a servi de leçon, je vais être vigilante à ménager mes forces.

En sortant de la barque, la Coulée Verte me mène au centre du village.

Deuxième détour à la poste. Déjà à Vendôme, je m'étais débarrassé de 600 g, plein de petits cadeaux tous légers et qui font chaud au coeur, mais qui cumulés font quand même 600 g. En ce jour j'ai expédié 1 kg dont mon sursac de couchage et le pyjama, la tenue de détente fera office de. Plus quelques bricoles.

Comme quoi, il ne faut pas faire sa maligne, on passe à la poste comme tout le monde.

Et en route un peu plus légère pour admirer les iris au passage.

Tiens, du trèfle rouge, ce n'est pas si courant.

Voici un bon moment que je cherche la route romaine, je suis une petite route bitumée et même s'il me semble être sur le bon chemin, je voudrais bien la voir cette fameuse route romaine.

Enfin la fameuse pancarte indicatrice est là, j'y suis bien, la route romaine est goudronnée, moi qui m'attendais à une belle route pavée comme celle d'Arquian sur le chemin de Vezelay l'an dernier, quelle déception !

Après tout, ce n'est pas si grave, continuons pour avoir le plaisir de trouver des orchidées au golf de Saint Cyr que je longe.

Après le golf, une vue magnifique sur le lac de Saint Cyr.

La route se transforme enfin en un long chemin de terre, c'est toujours ma fameuse route romaine qui me mènera jusqu'à Poitiers. Mais pas ce soir, c'est trop loin.

Le camping de Saint Georges qui a normalement un bungalow pour les pèlerins est archi complet, et bien croyez moi, ce sera une bénédiction. Au téléphone, la mairie me promet de me dépêchez quelqu'un pour m'accueillir.

Ce sera Florence. Nous nous croisons, elle en voiture, moi à pied, pile au carrefour qui indique : Compostelle 1457 km.

Comme elle me ramènera demain au même endroit, la photo sera pour demain.

Nous arrivons dans sa belle demeure que l'on sent pleine de chaleur humaine. Quand les roses seront en fleur, ce sera splendide.

Derrière il y a même un vieux puits.

Il n'est que 13 h, nous avons donc déjeuné ensemble, puis j'ai pu prendre une douche et faire la sieste avant de descendre retrouver Florence qui m'a offert une infusion.

Le courant est tout de suite passé. Nous avons bavardé à bâtons rompus en partageant nos expériences de mères, de grand mères, de notre foi et de notre vision de la spiritualité et de la vie. Une fort jolie rencontre qui m'a rappelé nos échanges avec Coco et Isabelle, mes meilleures amies.

Nous avons fait une petite balade, c'était étrange de marcher en flânant tranquillement sans sac à dos.

Nous sommes allées rendre visite aux abeilles que Florence élève en collaboration avec son voisin.

Ils ont 6 ruches.

Et bientôt une septième grâce à un essaim qu'ils sont en train de récupérer en forêt dans un tronc d'arbre . Ils travaillent leurs ruches en rehausse ce qui, semble-t-il, permet des ruches plus saines et plus autonomes.

Ils fabriquent des pièges à frelons asiatiques tueurs d'abeilles avec de la bière et du sirop de cassis. Si les frelons y plongent, les abeilles ne s'y laissent pas prendre. Faut-il en conclure que les abeilles sont de bonnes ouvrières sobres et travailleuses et les frelons de méchants prédateurs assassins et alcooliques (ce qui est vrai) ?

Mais, mais, mais... Les papillons volages aiment aussi la bière !

Que faut il en déduire ?

Enregistrer

Save