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J1/1 Bayonne - Ghetary 21km
Mercredi 4 juillet 2018
Le même petit déjeuner copieux préparé par Socorro en compagnie de nos deux italiennes. Socorro me donne même du café pour ma thermos plus une banane. Je peux même me faire un petit sandwich beurre jambon fromage. Que demander de plus... Socorro est vraiment généreuse.
7h30 me voilà partie, enfin, je suis sur le chemin pour de bon et je peux passer mon Rubicon. Bon, d'accord, ce sont juste les remparts.
Moi, je marche à pied.
Après la traversée de la Nive, voici les premières balises.
La promenade en bord de Nive est belle et ombragée, ce qui est bien appréciable car à 8h30 il fait déjà 20°.
Et voici ma première grimpette. Hélas ce ne sera pas la dernière, ça ne fait que commencer. Je n'aime vraiment pas monter, je suis une fille de la plaine et de la forêt.
Je traverse des rues aux villas landaises de style estival entourées de coquets jardins débordant de fleurs à foison.
Et voilà ! Il fallait bien que ça arrive, pas moyen de s'accorder une minute d'inattention le nez en l'air. A un carrefour je ne trouve plus de balise. J'ai perdu le chemin.
Il faut dire qu'en France la plupart du temps on doit avoir honte d'être jacquaire tellement les flèches sont minuscules, 5 à 6 cm de côté, ridicule de petitesse. On ne peut même pas dire que c'est de la modestie, c'est presque de l'inexistence.
Pas question de faire marche arrière !
Me voici donc obligée de suivre la départementale en direction de Saint Jean de luz et d'avaler du gaz carbonique et de la poussière. Hop, une bifurcation vers Biaritz, je la prends.
Voici une petite église, visite obligatoire.
L'orgue à tout à fait l'air de style art déco, il me plaît beaucoup.
Au premier abord Biarritz m'est apparue comme une vieille ville qui a un peu perdu de sa splendeur et qui a décidé de se redonner un coup de jeune. Puis j'ai compris que cela dépendait des quartiers et le Charlton est venu étaler sa magnificence devant mes yeux.
Et encore, ce n'est rien à côté du palais de l'impératrice.
Mais vous avez vu, il y a une barrière, il faut montrer patte blanche, on ne passe pas comme ça. Peu importe, je m'en moque, voilà la mer.
Tellement heureuse de la revoir que je fais n'importe quoi et mon doigt gâche la photo zut ! Tant pis, je vous la montre quand même.
Oh et puis non, la prochaine est plus belle.
Et en plus sur la page suivante.
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